Jérôme Guedj interroge les dirigeants de CNews à l’Assemblée nationale
Dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la TNT, de laquelle il est membre, Jérôme Guedj a participé à l’audition des dirigeants du groupe Canal+ ainsi que des chaînes CNews et C8, dont les têtes de gondole du groupe Pascal Praud, Laurence Ferrari ou encore Sonia Mabrouk.
La commission d’enquête a été lancée dans la préparation, en 2025, de la procédure de renouvellement des agréments de 15 chaînes nationales en même temps, ce qui n’est jamais arrivé depuis la mise en place du système audiovisuel français. Par ailleurs, la concentration des médias aux mains d’une poignée de personnes privées milliardaires, et leur indépendance et impartialité dans ce contexte, pose question et doit être une partie intégrante du débat public, comme en atteste l’avis publié par le Conseil d’État le 13 février 2024.
Jérôme Guedj a notamment questionné les responsables sur le qualificatif de « chaîne d’opinion » et a défendu la liberté des personnalités politiques de se rendre, ou non, dans des médias de ce type. Dans ce contexte, le travail de Jérôme Guedj et des parlementaires de la commission est notamment d’enquêter sur la compatibilité des contenus diffusés sur ces chaines avec les exigences de l’Arcom.
Les chaînes comme CNews, qui a diffusé lundi 26 février un visuel abominable dans lequel l’avortement était présenté comme la première cause de mortalité du monde, doivent respecter les exigences légales et de diversité qui est au cœur de leur mission d’information !
Polémique autour de l’IVG, place des femmes à l’antenne, pluralisme des opinions dans le traitement de l’actualité et pressions de l’actionnaire majoritaire Vincent Bolloré, aucun sujet n’a été éludé par Jérôme Guedj et les députés membres de la commission.
Les auditions se poursuivront dans les prochaines semaines avec toujours le même objectif : responsabiliser les chaînes, faire la lumière sur les manquements de certains acteurs du paysage audiovisuel national et clarifier le rôle de la force publique dans le développement d’une offre télé- et audiovisuelle à la hauteur des attentes des Françaises et Français.