“STOP GALÈRE” dans les transports en commun francilien
Ce matin, devant le siège de la Région Île-de-France, avec mes collègues élus régionaux et parlementaires de la NUPES, nous étions à nouveau mobilisés contre la hausse du passe Navigo et la privatisation des transports franciliens. Depuis des semaines, nous sommes vent debout pour faire front contre cette mesure injuste qui va pénaliser des millions de franciliens et franciliennes. Comme nous avons pu le voir dans chacune de nos réunions publiques et avec notre pétition, nous sommes nombreux et nombreuses à rejeter en bloc ce projet.
Lors de notre rassemblement, j’ai tenu à rappeler que cette mobilisation entre aussi en résonance avec les mobilisations pour la défense des services publics : ce sont des biens communs qui ne peuvent être cédés au marché. Il est donc urgent de protéger au plus vite nos services publics et de les faire sortir de toute logique de marchandisation.
Ce combat contre la galère dans les transports est un combat commun à toute l’Île-de-France, de Paris à la grande couronne. Nous sommes tous concernés, nous subissons tous de la baisse de qualité du service. C’est le fruit du manque d’investissement, de la priorité donnée au tout TGV au détriment du transport du quotidien. Cette situation est ubuesque et nous sommes nombreux, nombreuses à ne plus pouvoir la supporter. La bataille du transport du quotidien doit être prioritaire, notamment celle du RER B qui, à lui seul, représente la totalité des voyageurs de l’ensemble des lignes SNCF.
Valérie Pecresse avait promis “une révolution ” des transports publics, la réalité est toute autre : hausse du pass Navigo à 90 euros , vétusté des rames du RER B, problèmes d’exploitation récurrents, incertitudes environnementales, baisse drastique de l’offre de bus … Les solutions existent pourtant pour éviter ce désastre social. Pour cela rien de plus simple, il suffit d’arrêter la privatisation, de renforcer l’attractivité des métiers du rail, de généraliser les procédés de transparence des informations avec les usagers et d’investir dans les infrastructures publiques.
Pour toutes ses raisons, je m’engage, en tant que parlementaire, à demander de revoir le financement des transports franciliens. Nous devons obtenir une revalorisation de la participation des entreprises, car aujourd’hui la variable d’ajustement du financement du Passe Navigo est portée par les usagers. Cette situation est anormale, elle doit s’arrêter. Alors maintenant, disons tous Stop à la Galère Navigo et transformons notre offre de transport en commun francilien !