La dette sociale, un sujet politique !
En commission des affaires sociales, Jérôme Guedj a rappelé que la gestion de la dette sociale est un sujet politique. C’est même un sujet central dans la mesure où elle a des conséquences, encore aujourd’hui, et, ce, depuis le cantonnement de la dette COVID décidé par la loi d’août 2020.
Cette loi a, certes, permis la création de la branche autonomie de la Sécurité sociale (dépenses liées à l’autonomie des personnes âgées et des personnes handicapées). Or, celle-ci n’est pas financée – et il est encore moins question de la fameuse loi « Grand âge » – depuis cette loi, dont les impacts financiers se ressentent alors sur des sujets majeurs de la vie de nos concitoyens.
Il est alors essentiel de revenir sur ce choix parce que les solutions proposées pour résorber cette dette ne sont pas viables : la réduction des dépenses va, par exemple, décaler dans le temps certains plans de santé.
Oui, nous pouvons financer, si on lit le rapport Bozio-Wasmer, cette dette sociale avec les 80 milliards d’euros de la Sécurité sociale qui ne sont pas prélevés chaque année afin de résorber les déficits et éviter les dettes futures.