Non au RIP de la honte !
Les socialistes, ont transmis ce mardi 2 avril au Conseil constitutionnel leurs observations sur la proposition de référendum d’initiative partagée sur l’immigration déposée par Les Républicains.
Les socialistes, ont transmis ce mardi 2 avril au Conseil constitutionnel leurs observations sur la proposition de référendum d’initiative partagée sur l’immigration déposée par Les Républicains.
Jérôme Guedj a participé à la rédaction et signé, avec un collectif transpartisan de chercheurs et d’élus, une tribune publiée ce 2 avril 2024 dans Le Monde, afin d’appeler à une mobilisation massive en faveur d’un passage à l’élection proportionnelle lors des prochaines législatives.
Passer à un scrutin plus représentatif de la volonté réelle des électeurs contribuerait à renforcer le rôle de l’Assemblée nationale dans le jeu des institutions, tout en accroissant la légitimité démocratique des parlementaires et en permettant une représentation équilibrée des différentes sensibilités de la société française, et donc un affaiblissement du RN.
En effet, lors des élections législatives de 2022, seuls 37 députés, soit 6,5 % de l’ensemble, ont été élus avec le soutien de plus de 30 % des électeurs inscrits de leur circonscription au second tour ; 61 députés représentent même moins de 20 % de ces inscrits. Cette anomalie démocratique ne peut pas durer.
C’est le sens de la tribune publiée par Jérôme Guedj et ce collectif d’acteurs, afin que nos institutions puissent enfin jouer pleinement leur rôle ! Retrouvez sous ce lien la tribune dans son intégralité.
La semaine dernière, le Comité Economique, Social et Environnemental (CESE) a présenté et adopté son avis intitulé “Soutenir l’autonomie : les besoins et leurs financements”.
Jérôme Guedj a assisté à la délibération, pour constater encore une fois que le gouvernement refuse de s’emparer des propositions pertinentes pour le grand âge. Le CESE, après une consultation citoyenne, a construit un avis extrêmement riche et pertinent, qui montre que les solutions que Jérôme Guedj et le groupe Socialistes et apparentés portent à l’Assemblée depuis plusieurs années sont les plus sensées pour répondre aux besoins du grand âge.
Depuis plusieurs années, la société Cyrus One construit, pour le compte du géant américain Amazon, un data center sur la commune de Wissous, dans la 6ème circonscription de l’Essonne.
Un data center est un lieu de stockage, d’archivage, voire de récupération des données informatiques. Ainsi, alors que le développement de notre usage quotidien d’internet et de tous ses usages rend nécessaire le développement de ces centres de données, il est fondamental d’assurer la bonne tenue écologique et sociale de tels projets, en priorisant toujours le bien-être des habitants et de la nature.
Les questions de récupération de la chaleur fatale produite, de la consommation d’électricité finale, des nuisances sonores à proximité des habitations et du respect de la préservation des écosystèmes locaux doivent être au centre de l’aménagement d’une telle infrastructure et recevoir des réponses claires de la part du porteur du projet.
Car, le projet, tel qu’il est prévu dans son entièreté, prévoit une puissance pouvant aller jusqu’à 100 mégawatts (soit la consommation électrique d’une ville d’environ 60.000 habitants), dans les prochaines années, ce qui en ferait le cinquième plus gros data center de France, dans une ville qui compte 7000 habitants.
Il est ainsi compréhensible que certains habitants et collectifs locaux s’interrogent sur la manière de mener ce projet et les responsabilités de toutes les parties prenantes.
En janvier dernier, Jérôme Guedj avait interrogé Christophe Béchu, ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, sur ce sujet. Soucieux de s’assurer de la pleine transparence d’un tel aménagement dans sa circonscription, il a saisi la direction de Cyrus One dans un courrier envoyé le 26 mars, pour obtenir des réponses claires à plusieurs questions qui peuvent actuellement soulever des inquiétudes chez certains.
Trois étapes bretonnes la même semaine pour poursuivre le tour de France du grand âge ! Mobiliser les citoyens, rencontrez les professionnels et découvrir des initiatives : nous continuons à créer un rapport de force citoyens pour une loi grand âge, vite !
Aujourd’hui est une journée charnière pour la politique du grand-âge de notre pays. En fin de journée, les députés seront appelés à voter sur les conclusions de la commission mixte paritaire de la proposition de loi bien vieillir du gouvernement.
Ce texte, qui comporte bien certaines mesures allant dans le bon sens, ne peut cependant être qu’une première brique, et le gouvernement procrastine depuis des années, de manière éhontée, sur la présentation d’une réelle loi ambitieuse de programmation du grand-âge. Et pourtant, la ministre Aurore Bergé ainsi qu’Élisabeth Borne, lorsqu’elle était première ministre, s’étaient solennellement engagées sur la présentation, avant l’été 2024, d’un tel texte, dans l’hémicycle de la représentation nationale.
Depuis la nomination de Gabriel Attal à Matignon, le silence du gouvernement sur son propre engagement est assourdissant. Rien dans sa déclaration de politique générale, rien lors des questions au gouvernement, et rien lors des nombreuses expressions publiques qui portent sur ce sujet pourtant crucial.
C’est pourquoi, aux côtés d’un grand nombre de députés d’opposition, j’ai tenu à augmenter et maintenir la pression sur le gouvernement, afin qu’il tienne ses propres promesses.
Dès lundi 18 mars à la première heure, j’ai participé à une réunion avec 3 conseillers du cabinet du premier ministre sur la nécessité de présenter une loi grand-âge. Puis, dans l’après-midi, le groupe socialiste de l’Assemblée nationale a largement diffusé un communiqué de presse très clair : sans engagement renouvelé, le vote des mesurettes, ce sera sans nous.
Ce mardi 19 mars, la mobilisation s’est poursuivie. J’ai eu l’occasion de m’expliquer, dès 8h20 sur France Inter, en confrontant la rapporteure du texte, la députée Annie Vidal, à ces incohérences politiques, à la suite d’une belle intervention de Victor Castanet, auteur du livre « Les Fossoyeurs » sur le scandale Orpéa.
Ensuite, en début d’après-midi, un courrier signé par 8 présidents de groupes politiques de l’Assemblée nationale et du Sénat, de gauche comme de droite, demandant officiellement un engagement sur une véritable loi grand-âge, a été adressé à Gabriel Attal.
Malgré tout cela, lors de la session des questions au gouvernement qui a eu lieu à 15h ce mardi après-midi, la procrastination s’est poursuivie. Interrogée directement par Annie Vidal, une députée de sa propre majorité, la ministre Fadila Khattabi a refusé de s’engager et a poursuivi la tartufferie gouvernementale sur le sujet.
Notre cap est clair, les dangers du mur de la transition démographique sont trop imminents, et nous, députés socialistes et de l’opposition, agirons en conséquence.
Nous ne participerons pas à une énième opération de communication du gouvernement.
Nous ne serons pas les idiots utiles de l’abandon institutionnalisée des personnes âgées.
Nous présenterons une motion de rejet préalable avant le débat sur les conclusions de la commission mixte paritaire de ce jour et, si celle-ci ne devait pas aboutir, nous voterons, la mort dans l’âme, contre ces conclusions.
Pas par opposition irresponsable, mais par cohérence politique et intellectuelle, au service de nos vieux.
Ce sera sans nous.
Les 13 et 14 mars, la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision de la TNT, dont Jérôme Guedj est membre, a tour à tour auditionné Vincent Bolloré, actuel conseiller du président du directoire de Vivendi, ancien président du conseil de surveillance de Vivendi et du conseil de surveillance du groupe Canal+, et Cyril Hanouna, animateur de l’émission « Touche pas à mon poste ! ».
Très attendue, il s’agissait là de deux auditions successives de personnalités controversées, souvent considérées comme étant au centre de débats cruciaux autour de l’indépendance, de la concentration et de l’orientation idéologique des médias.
Sans surprise, l’intérêt des députés de la commission d’enquête pour ces auditions était au rendez-vous, et, la durée d’une telle audition étant strictement délimitée, plusieurs n’ont malheureusement pas pu intervenir.
Jérôme Guedj a, lui, pu poser des questions lors des deux auditions. D’abord, il aura pu interroger Monsieur Bolloré sur les manquements des chaînes dont il est actionnaire majoritaire aux conventions qui les lient à l’Arcom ainsi que sur la constitution de chaînes d’opinion. Le jour suivant, il a questionné Cyril Hanouna sur la gestion et l’évitement des sanctions de l’Arcom au sein de la chaîne C8 ainsi que sur « l’acharnement » supposé dont elle serait la cible, évoqué dans les auditions des deux responsables.
Le rôle et le format de la commission d’enquête parlementaire étant d’informer, dans un temps très contraint, les travaux des parlementaires membres, il est important de souligner que ces auditions n’étaient pas, et ne seront pas, un tribunal de la pensée ou de la morale. Cependant, l’ensemble des analyses journalistiques et investigatives menées sur ces deux chaînes montrent bien qu’il y a là un sujet qui mérite toute l’attention de la force publique et de ses représentants élus.
Il est à ce titre regrettable, même si compréhensible, que beaucoup de questions n’aient pas reçues de réponses détaillées et suffisamment étayées pour répondre aux attentes des parlementaires et des spectateurs de ces auditions publiques.
Jérôme Guedj aurait, par exemple, aimé avoir des explications plus claires sur les motivations et l’ampleur réelle de l’influence de Monsieur Bolloré sur la ligne éditoriale dans ses médias, une réponse aux accusations d’influence et de surreprésentation de l’extrême-droite ainsi qu’un retour clair au sujet de l’incapacité des personnes auditionnées à expliquer les 31 amendes et condamnations successives de l’Arcom à leur encontre.
Cependant, ces auditions auront eu le mérite de clarifier certains points et de mettre en valeur le travail quotidien mené par les parlementaires. Ne reste plus qu’à espérer que les auditions des prochaines semaines seront tout aussi suivies.
À l’occasion du vote favorable du Sénat, en deuxième lecture, de la proposition de modification constitutionnelle visant à constitutionnaliser l’IVG, l’ensemble des députés et sénateurs français étaient convoqués en Congrès, à Versailles, le lundi 4 mars 2024.
En effet, pour modifier la Constitution, ce qui n’avait pas été fait depuis 16 ans, il faut que 3/5 des parlementaires, réunis en Congrès, votent en faveur de la mesure, ce qui a été largement le cas pour faire entrer le droit à recourir à un avortement dans notre Constitution.
Jérôme Guedj, ainsi que l’ensemble des parlementaires des groupes parlementaires de gauche, ont voté avec beaucoup d’émotion et de solennité en faveur de ce droit, qui marque une victoire dans une bataille historique menée par les associations féministes et les partis politiques progressistes.
Ce vote représente une avancée majeure pour les femmes de ce monde et le fait que la France soit le premier pays à élever ce droit au rang constitutionnel est un signal fort en direction des conservateurs et rétrogrades du monde entier.
Malgré cette victoire, Jérôme Guedj et les députés socialistes et apparentés auraient préféré la consécration d’un « droit » plutôt que celle d’une « liberté » afin de garantir un véritable droit fondamental à l’IVG, sans qu’il soit nécessairement rattaché à la liberté personnelle et appelaient de leurs vœux que la notion de contraception y figure également. Mais les victoires féministes ont toujours été le fruit de compromis, dès lors que l’on peut obtenir l’essentiel.
En 1975, l’opposition de gauche avait choisi la conviction plutôt que la posture pour faire adopter la loi Veil. 50 ans plus tard, elle continue à adopter cette ligne constructive pour faire primer l’intérêt des femmes.
Lors de la niche parlementaire du groupe socialiste qui a eu lieu le jeudi 29 février, Jérôme Guedj et les députés socialistes contrôlaient, pour l’ensemble de la journée et pour la seule fois de l’année, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
À cette occasion, l’ambition était claire : réussir à faire adopter des lois utiles, qui changent le quotidien de millions d’habitants de ce pays, au service de la justice sociale et du pouvoir d’achat du plus grand nombre.
Au bout du compte, le bilan est à saluer : ce ne sont pas moins de 5 textes que les députés socialistes ont réussi à faire adopter, parfois contre l’avis de la majorité, parfois en trouvant un compromis qui permettait de l’associer.
Ainsi, les députés PS ont fait adopter des textes portant sur des sujets allant du prix de l’énergie aux problèmes du quotidien comme l’accès aux médicaments :
– En premier, Phillipe BRUN, député de l’Eure, a fait adopter la proposition de loi permettant la protection d’EDF et l’instauration d’un tarif préférentiel pour l’électricité des TPE et des petites communes ;
– Ensuite, Claudia ROUAUX, députée d’Ille-et-Vilaine, a fait voter, à l’unanimité, le texte visant au renforcement de la protection des mineurs dans le sport ;
– Par la suite, Élie CALIFER, député de Guadeloupe, a fait aboutir la proposition de loi reconnaissant la responsabilité de l’État français dans le scandale sanitaire du Chlordécone ;
– De la même manière, Christine PIRÈS-BEAUNE, députée du Puy-de-Dôme, a fait adopter, à l’unanimité également, la proposition de loi permettant d’encadrer les frais bancaires sur succession et assurer la gratuité pour les comptes des mineurs décédés et les comptes jusqu’à 5000€ ;
– Enfin, quelques minutes avant minuit et la fin automatique de la niche, Valérie RABAULT, députée du Tarn-et-Garonne, a fait voter une proposition de loi permettant de lutter plus efficacement contre les pénuries de médicaments.
Après l’adoption de quatre textes lors de la niche parlementaire de l’an passé, ces 5 textes votés représentent donc une belle victoire pour les parlementaires socialistes et apparentés.
Jérôme Guedj et les députés socialistes ont ainsi de nouveau pu souligner leur rôle d’opposition constructive, travaillant en responsabilité et au service de l’intérêt général, dans le but d’améliorer le quotidien des Françaises et Français.
Une journée longue de débats importants, qui servira de motivation dans les nombreux combats à venir !
Dans le cadre de la commission d’enquête parlementaire sur l’attribution, le contenu et le contrôle des autorisations de services de télévision à caractère national sur la TNT, de laquelle il est membre, Jérôme Guedj a participé à l’audition des dirigeants du groupe Canal+ ainsi que des chaînes CNews et C8, dont les têtes de gondole du groupe Pascal Praud, Laurence Ferrari ou encore Sonia Mabrouk.
La commission d’enquête a été lancée dans la préparation, en 2025, de la procédure de renouvellement des agréments de 15 chaînes nationales en même temps, ce qui n’est jamais arrivé depuis la mise en place du système audiovisuel français. Par ailleurs, la concentration des médias aux mains d’une poignée de personnes privées milliardaires, et leur indépendance et impartialité dans ce contexte, pose question et doit être une partie intégrante du débat public, comme en atteste l’avis publié par le Conseil d’État le 13 février 2024.
Jérôme Guedj a notamment questionné les responsables sur le qualificatif de « chaîne d’opinion » et a défendu la liberté des personnalités politiques de se rendre, ou non, dans des médias de ce type. Dans ce contexte, le travail de Jérôme Guedj et des parlementaires de la commission est notamment d’enquêter sur la compatibilité des contenus diffusés sur ces chaines avec les exigences de l’Arcom.
Les chaînes comme CNews, qui a diffusé lundi 26 février un visuel abominable dans lequel l’avortement était présenté comme la première cause de mortalité du monde, doivent respecter les exigences légales et de diversité qui est au cœur de leur mission d’information !
Polémique autour de l’IVG, place des femmes à l’antenne, pluralisme des opinions dans le traitement de l’actualité et pressions de l’actionnaire majoritaire Vincent Bolloré, aucun sujet n’a été éludé par Jérôme Guedj et les députés membres de la commission.
Les auditions se poursuivront dans les prochaines semaines avec toujours le même objectif : responsabiliser les chaînes, faire la lumière sur les manquements de certains acteurs du paysage audiovisuel national et clarifier le rôle de la force publique dans le développement d’une offre télé- et audiovisuelle à la hauteur des attentes des Françaises et Français.