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08/11/2024 Travail législatif Mardi soir a marqué la fin de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de financement
08/11/2024 Travail législatif Mardi soir a marqué la fin de l’examen à l’Assemblée nationale du projet de loi de financement
Lors de la journée réservée à l’examen des textes issus du groupe GDR de l’Assemblée nationale, la “niche parlementaire” du jeudi 30 mai, la représentation nationale a examiné une proposition de loi constitutionnelle visant à inscrire la Sécurité sociale de notre pays dans le corps de la Constitution de 1958, portée par Pierre Dharréville. Jérôme Guedj a été désigné responsable des députés Socialistes et apparentés pour ce texte et a donc pu expliquer pourquoi l’ensemble du groupe a voté en faveur de ce texte, qui consacre l’importance de cette institution créée par le Conseil National de la Résistance au sortir de la seconde guerre mondiale.L’inscrire dans le corps de la norme suprême du pays, et non dans le bloc élargi de constitutionnalité, serait un point d’appui important pour non seulement défendre, mais promouvoir notre singulier modèle social à la française.Car il faut que notre pays se montre digne de l’héritage d’Ambroise Croizat, et affirme, à rebours de la droite et de ses franges extrêmes, l’idéal d’universalité et de cohésion sociale inhérent à la sécurité sociale.Malheureusement, les voix des partis de la majorité relative présidentielle, associés à la droite et l’extrême-droite, ont permis de refuser l’article unique de ce texte, et donc de passer à côté d’une protection supplémentaire pour cette belle et grande institution qu’est la sécurité sociale pour l’ensemble des cotisants.Retrouvez ici l’intervention complète de Jérôme Guedj à la tribune de l’Assemblée.
Le projet de loi relatif à l’accompagnement des malades et de la fin de vie débute en séance publique
L’historien néo-calédonien Louis-José Barbançon a écrit, au sujet des relations entre loyalistes et indépendantistes sur son île : « en Nouvelle-Calédonie […] la seule réponse possible au oui et au non, c’est le nous ». La violence et des évènements tragiques dont chacun est témoin en Nouvelle-Calédonie depuis plusieurs jours soulignent avec force et sérieux à quel point cette citation est d’actualité.
C’est pourquoi, lors d’une intervention à la tribune de l’Assemblée nationale portant sur la proposition de loi constitutionnelle du gouvernement sur le corps électoral du Caillou, Jérôme Guedj a tenu à conclure son propos en se servant de cette citation.
Car ce qui se joue à 17.000 kilomètres du territoire métropolitain est d’une gravité absolue.
Et c’est le projet de loi du gouvernement, qui vise à permettre une modification du corps électoral pour l’élection du congrès et des assemblées de province de Nouvelle-Calédonie, qui a mis le feu aux poudres. Car, instituer au forceps l’élargissement de la liste aux électeurs qui sont nées sur le territoire calédonien ou qui y sont domiciliées depuis 10 ans, en dehors de tout accord préalable des différentes parties prenantes, est contraire à la position historique de la France ainsi qu’à l’esprit des accords de Matignon de 1988, comme de Nouméa en 1998.
Afin de garantir le retour de la paix civile et mettre fin aux violences insupportables qui surviennent en Nouvelle-Calédonie, il faut que le gouvernement revienne au dialogue et au consensus pour construire un destin commun avec l’ensemble des habitants de Nouvelle-Calédonie. Pour cela, il faut donc qu’il suspende son texte afin de donner le temps au temps et de parvenir à un accord global qui dessinera les contours du futur institutionnel de ce territoire singulier de notre République.
Dans le cadre d’un débat sur le bilan des politiques publiques de défense et de promotion de la laïcité à l’Assemblée nationale, le député socialiste de l’Essonne Jérôme Guedj a interrogé Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté et de la Ville.
Jérôme Guedj questionne le premier ministre sur sa politique de la laïcité
Dans le cadre de la séance de questions au gouvernement du mercredi 6 mars, à l’approche des 20 ans de la loi de 2004 sur le port des signes religieux dans les établissements scolaires, Jérôme Guedj a souhaité interroger Gabriel Attal sur la stratégie gouvernementale en matière de laïcité.
Valeur d’émancipation et de protection, notamment des plus jeunes dans le cadre scolaire, la laïcité est trop souvent instrumentalisée pour stigmatiser une religion en particulier, ou désarmée en cédant à la tentation du « pas de vague ».
Il nous faut réaffirmer et faire vivre cette valeur républicaine. La promotion de la laïcité a besoin d’actes :
• La formation des enseignants à la pédagogie de la laïcité et les moyens pour la mettre en œuvre
• La mixité sociale à l’école, et, au-delà, la lutte effective contre les discriminations,
• Le soutien au tissu associatif et aux services publics
Tout ça pour que les prédicateurs religieux ne prospèrent pas sur les ruines de la promesse d’égalité de notre pays.
Jérôme Guedj et plusieurs parlementaires sont prêts à travailler à la création d’un Défenseur de la laïcité, qu’en dit le Gouvernement ?
Retrouvez ci-dessous mon intervention dans son intégralité !
Lors de la niche parlementaire du groupe socialiste qui a eu lieu le jeudi 29 février, Jérôme Guedj et les députés socialistes contrôlaient, pour l’ensemble de la journée et pour la seule fois de l’année, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
À cette occasion, l’ambition était claire : réussir à faire adopter des lois utiles, qui changent le quotidien de millions d’habitants de ce pays, au service de la justice sociale et du pouvoir d’achat du plus grand nombre.
Au bout du compte, le bilan est à saluer : ce ne sont pas moins de 5 textes que les députés socialistes ont réussi à faire adopter, parfois contre l’avis de la majorité, parfois en trouvant un compromis qui permettait de l’associer.
Ainsi, les députés PS ont fait adopter des textes portant sur des sujets allant du prix de l’énergie aux problèmes du quotidien comme l’accès aux médicaments :
– En premier, Phillipe BRUN, député de l’Eure, a fait adopter la proposition de loi permettant la protection d’EDF et l’instauration d’un tarif préférentiel pour l’électricité des TPE et des petites communes ;
– Ensuite, Claudia ROUAUX, députée d’Ille-et-Vilaine, a fait voter, à l’unanimité, le texte visant au renforcement de la protection des mineurs dans le sport ;
– Par la suite, Élie CALIFER, député de Guadeloupe, a fait aboutir la proposition de loi reconnaissant la responsabilité de l’État français dans le scandale sanitaire du Chlordécone ;
– De la même manière, Christine PIRÈS-BEAUNE, députée du Puy-de-Dôme, a fait adopter, à l’unanimité également, la proposition de loi permettant d’encadrer les frais bancaires sur succession et assurer la gratuité pour les comptes des mineurs décédés et les comptes jusqu’à 5000€ ;
– Enfin, quelques minutes avant minuit et la fin automatique de la niche, Valérie RABAULT, députée du Tarn-et-Garonne, a fait voter une proposition de loi permettant de lutter plus efficacement contre les pénuries de médicaments.
Après l’adoption de quatre textes lors de la niche parlementaire de l’an passé, ces 5 textes votés représentent donc une belle victoire pour les parlementaires socialistes et apparentés.
Jérôme Guedj et les députés socialistes ont ainsi de nouveau pu souligner leur rôle d’opposition constructive, travaillant en responsabilité et au service de l’intérêt général, dans le but d’améliorer le quotidien des Françaises et Français.
Une journée longue de débats importants, qui servira de motivation dans les nombreux combats à venir !
Dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Socialistes et apparentés, Jérôme Guedj et l’ensemble des députés du groupe contrôlent, ce jeudi 29 février, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
Ainsi, de 9:00 à minuit, la représentation nationale se prononcera sur 10 textes cosignés par Jérôme Guedj, sur des sujets allant de la réduction du prix de l’électricité au renforcement des mesures contre les pénuries de médicaments, en passant par la reconnaissance et la réparation de la responsabilité de l’État dans le scandale du Chlordécone, le gel du prix des transports en Île-de-France ou le rétablissement de la garantie universelle des loyers.
En bref : des mesures claires de justice sociale et de solidarité, qui servent directement le pouvoir d’achat et la vie quotidienne du plus grand nombre d’habitants de ce pays.
Le 17 janvier, à l’occasion d’un débat sur l’état de la psychiatrie en France, Jérôme Guedj a interrogé la ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités sur la situation spécifique des professionnels de santé mentale dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville.
Plus largement, la psychologie, la pédopsychiatrie et la santé mentale au sens large sont des secteurs sinistrés. La réponse du gouvernement ne peut pas être celle de la résignation générale et de la souffrance et des parcours du combattant pour les familles et les patients.
La fragilisation constante des centres médico-psychologiques, des centres d’aide thérapeutique à temps partiel, des hôpitaux de jour et de toute la psychiatrie de secteur n’est pas une fatalité, a fortiori quand on dispose d’un périmètre d’action aussi étendu que cette nouvelle ministre.
Jérôme Guedj continuera de se mobiliser pour une vraie politique de santé mentale, particulièrement pour celles et ceux qui en ont le plus besoin.
Le 30 janvier, lors de la session de question des questions orales sans débat, Jérôme Guedj a interpellé le gouvernement sur la régulation et les conséquences de l’installation des data centers dans nos territoires.
Prenant comme exemple le cas très concret de l’implantation du data center de Wissous, qui risque d’avoir des conséquences environnementales graves sur les écosystèmes locaux, notamment en raison de la chaleur fatale et de la consommation d’électricité de l’installation.
Une occasion pour votre député d’exercer sa mission de contrôle de l’action du gouvernement, à laquelle la porte-parole n’a que partiellement répondu.
Jérôme Guedj et l’ensemble des députés socialistes et progressistes continueront à se battre pour un développement technologique respectueux de l’environnement et une régulation plus efficace des grandes entreprises par la force publique.