Face aux annonces de Lactalis sur la baisse de collecte de lait, les députés socialistes et apparentés appellent à engager tous les leviers de pression de la puissance publique
Ce 27 septembre, Lactalis a annoncé par voie de presse son projet de réduire de 450 millions de litres sa collecte en France d’ici à 2030, soit près de 9% des volumes totaux. Au total, 300 exploitations ne seront plus collectées à compter de 2026 et des territoires entiers seront abandonnés. A la veille du démarrage du cycle des négociations commerciales, les conséquences systémiques de cette annonce sont majeures : sociales et économiques, mais aussi environnementales avec la fragilisation des systèmes de polyculture élevage.
Dans notre pays comme ailleurs, les producteurs ne peuvent être considérés comme des sous-traitants, variables d’ajustement des bénéfices des actionnaires. Nous devons engager tant à travers la législation nationale que dans la mobilisation des moyens européens d’organisation des marchés des réformes structurelles.
A travers différents programme de relance français, Lactalis a bénéficié d’un soutien économique et financier massif de la part de la puissance publique ces dernières années, participant directement à ses bonnes performances économiques. Les députés socialistes et apparentés veilleront à ce que des discussions fermes soient immédiatement engagées avec Lactalis et toutes les parties prenantes : tous les leviers de pression de la puissance publique doivent être activés. C’est le sens du courrier adressé au premier ministre, parallèlement à notre interpellation à l’occasion des Questions au Gouvernement.