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Mois : février 2024

Travail législatif

Pour une agriculture durable et un revenu digne pour nos agriculteurs

Depuis plusieurs mois, la France et l’Europe sont secouées par la manifestation d’une colère profonde du monde agricole, colère qui trouve ses origines dans une crise structurelle révelatrice de la fin d’une époque, d’un modèle économique fondé sur l’énergie à bas coût, la chimie, l’agrandissement des fermes, la spécialisation et un libre échange destructeur. Cette crise appelle à des réformes d’ampleur.

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En circonscription

En circonscription comme en hémicycle, pour agir pour notre territoire

Alors que le monde devient de plus en plus illisible et multipolaire et que la vie politique peut sembler toujours plus confuse, il est important de réaffirmer l’importance de nos institutions et agir auprès du plus grand nombre pour une société éclairée, informée et responsable.
C’est pour cela que Jérôme Guedj intervient régulièrement dans des établissements scolaires de la circonscription, en plus d’organiser des visites de l’Assemblée nationale pour tous les acteurs de la société civile de notre territoire.
Récemment à l’école primaire Rosa Parks de Massy ainsi qu’avec les retraités de Chilly-Mazarin au Palais Bourbon. Des échanges importants qui font partie intégrante du travail de député !
Rendez-vous ici pour demander une visite de l’Assemblée ou contactez l’équipe parlementaire à l’adresse jerome.guedj@assemblee-nationale.fr

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Interventions en séance

Jeudi 29 février à l’Assemblée nationale : examen de 10 propositions de loi cosignées par Jérôme Guedj et les députés socialistes

Dans le cadre de la niche parlementaire du groupe Socialistes et apparentés, Jérôme Guedj et l’ensemble des députés du groupe contrôlent, ce jeudi 29 février, l’ordre du jour de l’Assemblée nationale.
Ainsi, de 9:00 à minuit, la représentation nationale se prononcera sur 10 textes cosignés par Jérôme Guedj, sur des sujets allant de la réduction du prix de l’électricité au renforcement des mesures contre les pénuries de médicaments, en passant par la reconnaissance et la réparation de la responsabilité de l’État dans le scandale du Chlordécone, le gel du prix des transports en Île-de-France ou le rétablissement de la garantie universelle des loyers.
En bref : des mesures claires de justice sociale et de solidarité, qui servent directement le pouvoir d’achat et la vie quotidienne du plus grand nombre d’habitants de ce pays.

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Interventions en commission

La majorité refuse le gel du prix des transports en commun pendant les JO 2024 !

Le 13 février, Jérôme Guedj a défendu, aux côtés d’Olivier Faure et des députés socialistes, la proposition de loi visant à geler les tarifs des transports publics franciliens pendant les jeux Olympiques et Paralympiques de 2024. La majorité s’y oppose !
En effet, alors que, selon la RATP, entre 1 et 1,5 million de voyageurs supplémentaires sont attendus quotidiennement dans les transports sur la période des Jeux (en plus des 10 millions d’usagers franciliens), Île-de-France-Mobilités a annoncé, en novembre 2023, une explosion des prix.
Avec cette décision, le prix du ticket de métro va presque doubler du 20 juillet au 8 septembre 2024, passant de 2€10 à 4€, tandis que le prix du ticket de RER vers la banlieue augmentera également, passant à 6€.
90% des utilisateurs prévisionnels du réseau de transport francilien seront des français venus de tout le pays et ces hausses impacteront disproportionnellement les personnes précaires, qui ne peuvent anticiper l’achat de tickets. Alors, la proposition socialiste était claire : empêcher toute augmentation des transports publics franciliens entre le 20 juillet et le 8 septembre en finançant la mesure, évaluée à 200 millions d’euros, par le biais des touristes les plus fortunés de la capitale. Il suffit d’augmenter la taxe de séjour des seuls palaces et hôtels de luxe parisiens.
Car, cette taxe de séjour, qui est payée par tout un chacun lors d’une nuit à l’hôtel, est ridiculement faible pour les plus riches résidents. À l’hôtel Bristol, dans le 8ème arrondissement de Paris, la réservation d’une seule nuit pour le 23 juillet 2024 est facturée 2620€. Actuellement, la part de la taxe de séjour dans ce prix est de 15€, soit 0,5% du prix total.
Transformer ces 15€ en 51€ suffirait à financer le surcoût estimé par IDFM et à permettre à l’immense majorité des utilisateurs de ne pas avoir à payer pour l’impréparation de Valérie Pécresse, responsable des transports dans sa région.
Cette mesure, de justice sociale et d’intérêt du plus grand nombre face aux privilèges d’une minorité ultra-privilégiée, était précisément chiffrée et ne demandait qu’à être débattue.
Malheureusement, les députés de la coalition présidentielle, de nouveau alliés avec l’extrême-droite, ont tué dans l’œuf l’examen de ce texte, estimant visiblement qu’il était plus juste de faire payer les classes moyennes et populaires que de toucher à la primauté des plus riches.
Lorsqu’un surcoût est établi, la seule question est de savoir qui le paiera. Alors que le président de la République lui-même déclarait, en juillet 2022, que « Les Jeux doivent financer les Jeux », toutes les franges de la droite se sont réunies pour voter contre une contribution plus juste des touristes les plus aisés, au détriment du plus grand nombre. Triste rappel, s’il en fallait, des intérêts défendus par ces formations politiques.
Alors que la qualité des transports en commun franciliens se dégrade chaque jour et que leurs prix ne cessent d’augmenter, Jérôme Guedj et les députés socialistes continueront de se battre pour un accès à des transports de qualité pour toutes et tous et pour un service public des transports efficace !

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Interventions en commission

La République doit reconnaitre sa responsabilité dans le scandale du chlordécone

Avec mon collègue Elie Califer, député de Guadeloupe, nous défendons aujourd’hui une proposition de loi visant à reconnaître la responsabilité de l’État et à indemniser les victimes du chlordécone.

Il est crucial que la République reconnaisse sa responsabilité. Il y a eu une protection sanitaire à deux vitesses parce que le sujet était ultramarin.

Il faut également en tirer les conséquences : dépollution et indemnisation des victimes.

C’est une question de justice sociale et environnementale !

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Interventions dans la presse

“Monsieur le premier ministre, légiférons sur la fin de vie !”

Le 14 janvier, avec 17 autres députés issus de 9 groupes politiques différents, Jérôme Guedj a participé à interpeller le nouveau premier ministre sur la fin de vie. Projet promis de longue date, sujet touchant tout le monde, Jérôme Guedj et ses appels en appellent au gouvernement pour que l’Assemblée nationale puisse enfin se prononcer sur une grande loi sur le droit à mourir dans la dignité

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Interventions dans la presse

« M. le Premier Ministre, un choc en faveur du logement en Île-de-France est vital pour la cohésion sociale et la dignité humaine ! »

« Mes amis, au secours…
Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant-hier, on l’avait expulsée…
Chaque nuit, ils sont plus de deux mille recroquevillés sous le gel, sans toit, sans pain, plus d’un presque nu. »

Le 1er février 1954, l’Abbé Pierre lançait l’Appel. Il organisa une chaîne de solidarité pour les sans-toits et participa à une prise de conscience nationale sur le sort, dans la société d’alors, des sans-abris.

70 ans plus tard, à même l’asphalte ou sur un bout de carton, dans la rue, les voitures ou les bois d’Île-de-France, plus de 12.700 sans-abris et 150.000 sans domicile fixe survivent, été comme hiver.

70 ans plus tard, le mal-logement prospère et frappe 1,5 million de personnes en Île-de-France avec son lot de souffrances, de violences intrafamiliales parfois, de vies affectées toujours. Et que dire des 783.489 demandes de logement social officiellement en attente dans les préfectures franciliennes… et des millions de locataires pris au piège de l’habitat insalubre, de loyers indignes, de marchands de sommeil, etc.
Depuis 20 ans, les libéraux s’efforcent d’affaiblir le modèle français du logement social en le méprisant, en l’asphyxiant et en le stigmatisant, lui et ses locataires. 70% de la population, pourtant éligible au logement social, devrait donc faire le deuil de ce bien commun, vecteur de dignité, d’égalité, d’émancipation.

2023, année noire
En 2023, les mises en chantier de logements finissent au plus bas depuis… 1993 ! 23 ans après la loi SRU, 64% des communes soumises à l’obligation de compter 25% de logements sociaux ne respectent ni ce minimum légal, ni les objectifs de constructions. Le nombre de demandeurs de logement social atteint un niveau sans précédent. Les bailleurs ont été affaiblis par le pouvoir en place, l’inflation et, plus récemment, par la hausse des taux d’intérêt. Ils ont de plus en plus de mal à rénover l’existant laissant les passoires thermiques en l’état. Les parcours résidentiels sont entravés. La spéculation est maximale face à la pénurie et à la faiblesse des garde-fous. L’offre locative du public comme du privé se contracte en favorisant l’envolée des prix des loyers dans le privé.

Ce terrible constat n’arrête pas l’innovation des opposants au logement pour tous. En Île-de-France, Valérie Pécresse tente d’imposer l’interdiction de construire du logement social dans les communes comptant plus de 30% de logements PLAI/PLUS, à travers le projet de schéma directeur d’aménagement de la Région (SDRIF-E) opposable aux PLU et PLUI. L’application d’une telle mesure, baptisée toute honte bue anti ghetto par son autrice, impliquerait la chute de la production sociale de 21% selon les services de l’État. Un projet politique dépourvu d’études d’impacts qui ne s’accompagne pas de mesures incitatives ou coercitives pour les 50 communes franciliennes hors-la-loi SRU. Un mauvais coup qui intervient alors que le délai d’attente moyen d’un logement social a atteint 10 ans dans la Région. Une tentative néfaste que nous tenterons de contrer lors de l’enquête publique relative au SDRIF-E qui s’ouvrira le 1er février 2024, à défaut d’un véto de l’État sur ce point.

Stop ou encore
L’Île-de-France est à la croisée des chemins : loger dignement sa population ou la chasser par la pénurie ou le prix. Un choc en faveur du logement et la dignité en Île-de-France nous apparaissent vitaux. Les voix qui s’élèvent des territoires, des élus, des locataires et de leurs représentants, des acteurs de la solidarité, du logement, du bâtiment ne peuvent rester lettre morte. Répondre à ce besoin spécifique est un impératif de cohésion sociale tant les inégalités induites sont béantes. Elles nourrissent la colère, la résignation et la perte de confiance dans les pouvoirs publics.

Respect de la loi SRU par l’application d’incitations et de sanctions nouvelles, retour d’une aide à la pierre significative, encadrement des loyers excessifs dans les zones en tension, censure du dispositif régional anti ghetto, rétablissement d’un taux de TVA réduit sur l’ensemble de la production sociale, fiscalité foncière tournée vers la construction, mesures de réduction de délais administratifs, renfort et simplification des aides à la rénovation, rétablissement de l’APL accession, adaptation des aides au logement aux réalités sociales et territoriales, augmentation des capacités d’hébergement d’urgence toute l’année, des actions contre la vacance de logements, création de parcours sécurisés d’accès au logement pour les jeunes, rénovation énergétique, augmentation des taxes sur les logements vacants et les résidences secondaires… Des propositions concrètes sont sur la table avec un unique objectif : résorber la crise et loger dignement toute la population. Cette volonté est-elle partagée au sommet de l’État ?

Face à la gravité de la situation, nous invitons l’État à prendre ses responsabilités. Monsieur le Premier Ministre, le nouveau ou la nouvelle Ministre du Logement, faites vos propositions pour un choc véritable en faveur du logement pour tous en Île-de-France. L’heure est au courage et à l’action véritable.

Emmanuelle Cosse, ancienne Ministre, Conseillère régionale d’Île-de-France
Eddie Jacquemart, Président de la Confédération Nationale du Logement
Céline Malaisé, Présidente du groupe La Gauche Communiste, Ecologiste et Citoyenne de la Région Île-de-France
Stéphane Troussel, Président du Département de Seine-Saint-Denis
Jacques Baudrier, adjoint à la Maire de Paris en charge du logement et de la transition écologique du bâti
Pierre Bell-Lloch, Maire de Vitry-sur-Seine
Patrice Bessac, Maire de Montreuil, Président de l’Etablissement Public Territorial Est Ensemble
Charlotte Blandiot-Faride, Maire de Mitry-Mory, Vice-Présidente de l’Association des Maires de France
Luc Carvounas, Maire d’Alfortville
Patrick Chaimovitch, Maire de Colombes, Vice-Président de la Métropole du Grand Paris
Kader Chibane, Président du groupe Pôle Ecologiste de la Région Île-de-France
Jean-François Delage, Maire du Kremlin-Bicêtre
Adrien Delacroix, Président de Plaine Commune Habitat
Carine Delahaie, Présidente de Valdevy
Elsa Faucillon, Députée des Hauts-de-Seine
Fabien Gay, Sénateur de Seine-Saint-Denis
Alain Gaulon, Secrétaire confédéral de la Confédération Nationale du Logement
Jean-Philippe Gautrais, Maire de Fontenay-sous-Bois
Jérôme Guedj, Député de l’Essonne
Florent Guéguen, Président d’Est Ensemble Habitat
Jean-Jacques Guignard, Président d’IDF Habitat
Patrick Haddad, Maire de Sarcelles
Benoît Hamon, Conseiller régional d’Île-de-France
Jean-Paul Jeandon, Maire de Cergy, Président de la Communauté d’Agglomération de Cergy-Pontoise
Françoise Kern, Président de la Coop HLM Pantin Habitat
Jonathan Kienzlen, Président du groupe Socialiste, Ecologiste et Radical de la Région Île-de-France
Patrice Leclerc, Maire de Gennevilliers, Président du groupe Front de Gauche et citoyen de la Métropole du Grand Paris
Michel Leprêtre, Président de l’Etablissement Public Territorial Grand Orly Seine Bièvre
Sofia Manseri, Présidente de Gennevilliers Habitat
Mathieu Monot, Président de Seine-Saint-Denis Habitat et de la Coop Les Habitations Populaires
Denis Öztorun, Maire de Bonneuil-sur-Marne, Vice-Président de l’Association des Maires de France
Eric Pliez, Maire du XXe arrondissement de Paris, Président de Paris Habitat
Ali Rabeh, Maire de Trappes
Frédéric Ragueneau, Directeur de la Coop Les habitations populaires
Philippe Rio, Maire de Grigny
Laurence Rossignol, Sénatrice du Val-de-Marne
Pascal Savoldelli, Sénateur du Val-de-Marne
Ghislaine Senée, Sénatrice des Yvelines
Sophie Taillé-Polian, Députée du Val-de-Marne
Delphine Valentin, Directrice d’IDF Habitat

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